Spasmes Endocrâniens

Par Geneviève Forget D.O.

Selon les travaux de
PHILIPPE DRUELLE D.O.

DÉFINITION DE SPASME :

« Dans notre pratique, nous recevons des patients qui présentent des barrières qui empêchent, limitent leur progression vers l’équilibre fonctionnel et la santé. Ces barrières au niveau de l’encéphale provoquent des dysfonctions chroniques au niveau postural, de l’image de soi, dans les interrelations physiologiques somato-viscérales et viscéro-somatiques et la capacité de perception, d’interprétation et d’adaptation de l’individu aux divers événements de la vie. Les causes peuvent être d’origine traumatique, émotionnelle et/ou familiale, voire même culturelle ou de civilisation. Ce processus affectera différents territoires du cerveau ainsi que diverses zones cibles dans l’organisme, la libre circulation sanguine, la fluctuation du LCR, la circulation des énergies, la qualité de conscience de la personne et sa progression personnelle. « 

Philippe Druelle D.O.

Cette définition, bien que brève, contient une multitude d’informations et d’implications pour la physiologie du patient ainsi que pour tous les éléments menant et participant à la Santé de l’individu.
Afin d’élucider la provenance et les répercussions des travaux de Philippe Druelle D.O. sur les modifications de la matière endocrânienne, je vous propose un survol des principales étapes qui ont contribué au développement de la méthode thérapeutique.

ETAPES DE DÉVELOPPEMENT :

C’est au début des années 80 que Philippe Druelle D.O. débutait ses travaux cliniques portant sur la chaîne centrale, le travail du réseau ventriculaire et les modifications de la matière vivante encéphalique.
Le terme spasme endocrânien fut alors utilisé afin de désigner des zones de densités, de texture et d’entrée en résonance différente par rapport à l’ensemble de la matière. Ceci représentait des zones d’inertie, de non-homogénéité donnant une impression palpatoire de matière saisie d’où la dénomination de « spasme ».

Initialement, ses travaux portaient sur les modifications présentes au niveau de l’aspect tissulaire de la matière. Ces inerties étaient décrites comme des spasmes endocrâniens d’origine traumatique. Un spasme endocrânien traumatique étant la conséquence d’une force d’impact ayant pénétré la matière encéphalique laissant une zone dense, rigide, ayant des conséquences sur la libre circulation des liquides et des énergies, mais dont l’ancrage se situe au niveau de l’aspect tissulaire de la matière. Ceci se rencontre fréquemment suite à des coups de lapin avec ou sans traumatisme crânien déclaré, des com-motions, des chirurgies crâniennes, des compressions ou étirements du crâne durant la période fœtale ou une naissance difficile, etc. L’observation des modifications tissulaires et circulatoires engendrées par des chocs toxiques métaboliques (anesthésie, vaccins, médicaments, etc.) fit aussi partie des différents développements de cette époque.

La description des spasmes transgénérationnels venus plus tard, dans les années 84-85 environ, suite à de nombreuses expériences cliniques et observations personnelles. Ce type d’inertie serait la manifestation tangible de la transmission d’une incohérence ou d’une discontinuité (espace vide, données manquantes, etc.) à l’intérieur d’une même lignée familiale.
La présence de non-dits, de mensonges, de rumeurs répétées non-fondées remplies d’a priori et de jugements, de loyautés invisibles avec ou sans chantage émotionnel manifeste, de traumatismes émotionnels non résolus, etc., affecterait la libre transmission des forces, des dons, des talents qui caractérisent et qualifient une lignée familiale. Ceci pourrait ensuite influencer l’individu au niveau de son lien d’appartenance à sa lignée familiale tout en modifiant sa capacité de perception de la réalité de certaines dimensions de la vie. Cette forme de distorsion affecte principalement l’aspect vibratoire de la matière encéphalique au niveau des champs, tout en ayant des retombées sur l’aspect liquidien et tissulaire par la suite.

Des travaux subséquents ont cheminé vers la description de modifications de la matière encéphalique d’origine culturelle ou de civilisation, Ce type de modification se caractérise par la cristallisation ou la rigidification d’une forme de pensée, de croyance, d’archétype, de schème éducationnel, social, culturel, religieux, de doctrine, etc. qui limite la libre et pleine expression de la conscience d’un individu et par le fait même l’évolution de l’Être en fonction du sens de sa vie et de la Vie. Cette modification se manifeste davantage au niveau des champs morphogéniques et par le fait même, électromagnétique participant à l’élaboration de la forme. Elle représente une distorsion dans la libre expression de l’Être à travers sa matrice (sa trame personnelle) en fonction de la Trame de l’Univers. Ce type d’inertie affectera par la suite les différents aspects de la matière vivante encéphalique : vibratoire. liquidien et tissulaire.

Il est intéressant de noter que tous ces développements sont survenus de façon progressive en fonction des observations et des expériences cliniques à l’aide des patients concernés et traités. Tout au long de ce parcours, Philippe Druelle D.O. a insisté sur le fait de souhaiter suivre son chemin d’évolution, autant personnel que professionnel, sans être influencé au plus que possible, par d’autres développements. De cette démarche est issue une méthodologie de traitement, des protocoles de palpation afin d’assurer une reproductibilité et transmissibilité des enseignements et des conseils pratiques cliniques et professionnels.

Philippe Druelle D.O. enseigna quelques séminaires portant sur la dynamique endocrânienne de 1988 à 1991, puis cessa pour une période de 8 ans, avant de reprendre l’enseignement en 1999. Ce retrait de 8 ans fut jugé nécessaire afin de permettre un meilleur accueil, une plus grande réceptivité, et surtout maturité de la part des participants afin d’assurer le respect de certaines consignes de méthodologies essentielles à la démarche et à la résolution de l’approche de traitement.

Entre temps, certaines thèses ont mentionné la présence d’inertie encéphalique à l’intérieur d’études de type « profil ostéopathique  » ou ont utilisé certaines méthodes thérapeutiques pour le traitement des spasmes d’origine traumatique à l’intérieur d’une approche ostéopathique globale. C’est en 1998 que l’idée d’un protocole de recherche portant spécifiquement sur les modifications de la matière encéphalique fut envisagée. Mais suite à de nombreuses options de méthodologie de recherche investigué, poursuivies puis abandonnées, faute de faisabilité, un protocole de thèse portant sur « le traitement des spasmes endocrâniens : influence sur l’équilibre de l’Être au niveau physique, mental, émotionnel et spirituel  » fut présenté en 1999, menant au dépôt et à la présentation de la thèse en juin 2001. Cette recherche visait à évaluer objectivement l’efficacité du travail endocrânien tel que décrit par Philippe Druelle, D.O. chez une population adulte présentant des spasmes endocrâniens de diverses origines. À l’aide de questionnaires, il fut possible de valider l’hypothèse de recherche stipulant que le travail endocrânien permettait à l’individu d’accéder à un meilleur équilibre physique, mental, émotionnel et spirituel (visant le sens de la vie).

Des étapes dans la découverte de la matière encéphalique (M.E.)
Des spasmes endocrâniens
– d’origine traumatique ou niveau de l’aspect
Tissulaire de la M.E.,
– d’origine émotionnelle au niveau de l’aspect
Liquidien de la M.E.,
– d’origine transgénérationnelle au niveau de l’aspect
Vibratoire de la M.E.,
– d’origine culturelle ou de civilisation au niveau de l’aspect morphogénique de l’individu.

Ensuite, en 2002, Philippe Druelle effectua une préétude en Russie, en compagnie du professeur Shepovalnikov et Moskalenko (connu pour leurs apports en recherche et leurs collaborations avec Francis Peyralade, Viola Frymann et autres) utilisant une méthode de numérisation de données issues d’une Dopplérographie transcrânienne, EEG spécialisé à multiples vecteurs, bio-impédance et variables physiologiques telles que pression artérielle, battement cardiaque, rythme respiratoire, etc. Les résultats de cette étude semblent bien démontrer la tendance de la présence de telles inerties affectant la qualité tissulaire l’encéphale, la libre circulation des liquides et des champs, affectant ainsi l’activité systémique du cerveau. De plus, elle démontre la capacité de la main humaine à percevoir ces zones et à en modifier les paramètres physiologiques. Une étude expérimentale complète à double aveugle est prévue afin d’approfondir le domaine.

À ce jour, l’enseignement offert par Philippe Druelle D.O. portant sur les méthodes thérapeutiques visant à permettre à l’individu de retrouver son autonomie et son libre arbitre face à diverses barrières affectant l’encéphale et la dynamique endocrânienne se divise en quatre séminaires. Ces séminaires sont élaborés en fonction des différents niveaux d’expression de la matière et les diverses modifications caractérisant chaque manifestation :
– Spasme 1- barrières au niveau de l’aspect tissulaire de la matière- équilibre membrane/liquide et spasmes traumatiques,
– Spasme 2- barrières au niveau de l’aspect liquidien de la matière empreinte embryonnaire et spasmes émotionnels,
– Spasme 3- barrières au niveau de l’aspect vibratoire de la matière – empreintes modifiant les lignes de forces et spasmes transgénérationnels,
– Spasme 4 -barrières au niveau de l’aspect morphogénique de la matière – modifications affectant la matrice et la forme – spasmes culturels ou de civilisation.


PRUDENCE ET PRÉPARATION
Il est important de souligner que chaque niveau d’intervention exige une préparation adéquate du terrain et de l’individu. Il est impératif de suivre la méthodologie suggérée et enseignée durant les séminaires afin d’assurer en premier lieu l’efficacité du traitement, mais aussi afin d’éviter tout éventuel effet rebond inoffensif, mais possiblement désagréable pour le patient.
Comme tout autres méthodes thérapeutiques ostéopathiques, l’approche du traitement des spasmes endocrâniens nécessite un certain entraînement palpatoire, une connaissance des implications et des diverses réalités connexes, ainsi qu’un respect absolu pour l’être humain que l’on accompagne sur son chemin en tant que thérapeute humble et présent.

Le travail endocrânien ne correspond pas à la simple réduction d’une zone densifiée à l’intérieur d’un fascia ou d’un ensemble de fasciae formant un parenchyme.
Il implique la mise en équilibre réciproque d’un réseau de connexions neuronales qui par le fait même permet la libre entrée en résonance de la conscience d’un être avec la réalité du monde extérieur qu’il se forge en fonction des informations reçues, perçues, assimilées, codifiées et intégrées afin d’en ressortir une réponse cohérente relative aux événements, ses sentiments et le sens profond de son existence. Il ne s’agit dont pas d’un simple travail mécanique, mais bien au contraire, une libération de l’aspect tissulaire, liquidien, vibratoire et morphogénique, etc., en fonction de la Véritable Nature de l’individu traité. Donc, un travail minutieux, ciblé et orienté est nécessaire pour l’accomplissement et la résolution de la méthode. La suite appartient à l’individu qui manifestera ou non l’ouverture et le consentement intérieur nécessaire à la résolution complète de l’inertie abordée. Cette résolution complète se signe par une prise de conscience de laquelle découlent une décision de vie et la mise en application de celle-ci par un geste concret signifiant la compréhension et le détachement nécessaire à l’évolution de l’être.


QUESTIONS ET RÉPONSES
La question la plus couramment demandée à l’intérieur ou à l’extérieur des cours consiste à l’existence ou non d’ouvrages ostéopathiques sur le sujet.
Jusqu’à présent Philippe Druelle D.O. n’a pas écrit formellement de document à ce sujet. Il existe des notes de cours, des bandes vidéo, des écrits recensés dans différentes thèses, et certains articles ayant paru dans les journaux Apostill et Ostéopathie précisément.

Existe-t-il d’autres ouvrages ostéopathiques relatant cette réalité ?
Il est impossible d’affirmer ou d’infirmer que nos ancêtres ostéopathiques aient notion de la présence de modification endocrânienne due au simple manque de littérature ou de témoignage à cet effet. En fonction des écrits de A. T. Still, il est facile d’identifier sa préoccupation pour le bon fonctionnement de l’encéphale et selon les récits rapportés par W.J. Conner, D.O. élève de Still, celui-ci modelait le crâne des bébés lors de l’accouchement afin de permettre un passage plus libre durant et après la phase d’expulsion. Donc Still aurait eu l’instinct de travailler la sphère crânienne à l’intérieur de sa vision globale de l’être humain. Mais nous ne pouvons que stipuler la nature de son travail.
Ensuite W.G. Sutherland D.O. et C. Weaver D.O . ont tous deux fait avancer le domaine de la pratique ostéopathique au niveau de la sphère crânienne, mais selon des orientations différentes. Nous attribuons bien sûr le développement de la théorie concernant le Mécanisme Respiratoire Primaire et les diverses implications thérapeutiques en découlant à Sutherland, mais Charlotte Weaver est responsable du développement de la pratique ostéopathique en fonction du développement embryonnaire et de diverses dysfonc-tions crâniennes et/ou psychologiques pouvant en découler. Ces deux auteurs rapportent l’efficacité du travail crânien pour diverses affections physiques et/ou psychologiques, mais nous n’avons pas de trace précise quant à la méthode utilisée, et les structures visées. Ensuite chez la génération suivante, R.
Becker, D.O. R. Fulfort, D.O., A. Wales D.O., B.
Arbuckle, D.O., V. Frymann D.O., T. Schooley D.0., etc, chacun d’entre eux a aussi poursuivi les travaux et poussé davantage la théorie crânienne et son application aux divers niveaux d’expression : membraneux, liquidien, vibratoire, Life field, etc, mais encore une fois il n’y a pas de trace écrite de travail particulièrement effectué afin de traiter les structures endocrâni-ennes.

Des laboratoires de recherche Russes démontrent la présence d’inertie affectant
– la qualité tissulaire de l’encéphale,
– la libre circulation des liquides,
– les champs morphogéniques et
– la capacité de la main humaine à percevoir et modifier les paramètres physiologiques.

N.B. Il semblerait important de souligner que peu importe la nature du travail crânien effectué ou à quel niveau le thérapeute se situe, l’ensemble de la physiologie ou l’organisme en bénéficiera dans une certaine mesure. Toutefois, il est possible d’ajouter davantage de précision et de spécificité à notre travail afin de cibler davantage une structure plutôt qu’une autre ou un niveau d’expression plutôt qu’un autre permettant
ainsi de maximiser la qualité d’écoute et de présence du thérapeute, l’effet du traitement, la compréhension et la cohérence de la démarche entamée, ainsi que la participation active du patient.

Donc, nous pouvons faire référence à l’héritage ostéopathique reçu par Philippe Druelle D.O. avant ses propres recherches et développement afin de mieux cerner le contexte et les retentissements subséquents de ses travaux à l’intérieur de la continuité ostéopathique transmise d’une génération à l’autre.
L’apport ostéopathique de Philippe Druelle D.O. à propos du travail de la chaîne centrale et de la dynamique endocrânienne se définit probablement par la précision qu’il apporte aux divers phénomènes, (possiblement perçus auparavant par nos prédécesseurs ostéopathiques, mais non identifiés, répertoriés ou intégrés à l’intérieur de l’approche systématique de l’individu) tout en offrant des outils thérapeutiques d’évaluation et de traitement transmissible et reproductible afin d’adresser chacune de ces réalités. Pour ce faire, Il lui a donc été nécessaire de développer des moyens pédagogiques et thérapeutiques cliniques pouvant permettre à davantage de thérapeutes de travailler à ce niveau à l’intérieur d’une approche ostéopathique globale visant à remettre en fonction les différents mécanismes de l’être humain incluant la dynamique crânienne et endocrânienne, et ce, afin d’offrir à un plus grand nombre d’individus la possibilité de se remettre en mouvement et ainsi vaincre les chronicités empêchant leur progression personnelle.

Existe-t-il des ouvrages dans d’autres domaines qui s’apparentent à ce sujet ?
La notion de densités encéphaliques suite à des traumatismes physiques, des dégénérescences neurologiques, des modifications métaboliques importantes, des toxémies organiques, etc., est une réalité reconnue et recherchée en médecine traditionnelle.
De plus, l’existence de modification métabolique, tissulaire et génétique suivant des stress chroniques ou ponctuels aigus, ainsi que secondaires à des chocs émotionnels importants représente un champ d’exploration médicale tout aussi florissante et prometteur face à certains désordres génétiques ou systémiques affectant l’immunodéfense, le métabolisme et le comportement humain.
D’autres domaines de la santé connexes tels que la sociologie, la psychanalyse, la psychologie ont beaucoup développé la notion d’empreinte ou de conditionnement suivant certaines influences familiales, culturelles, sociales, etc., par contre elles n’avaient pas nécessairement identifié de répercussions somatiques particulières. Plusieurs auteurs ont par la suite développé l’aspect psychosomatique pour identifier certaines conséquences physiologiques associées à des troubles psychiques. Parmi les nouveaux développements, nous pouvons observer une recrudescence ces dernières années des auteurs mentionnant l’impact d’empreintes embryonnaires ou transgénérationnelles sur l’épanouissement et la réalisation de l’être. D’autres approches alternatives telles que la « Nouvelle Médecine », « la Biologie totale », « la programmation neurolinguistique « , etc., ont aussi fleuri en fonction de la notion d’engramme et de programmation présente à l’intérieur d’une personne pouvant mener à des dysfonctions ou des pathologies diverses incluant le cancer. Nous pouvons même retracer certains écrits de biologie, d’embryologie, de biophysique nucléaire ou de phénoménologie énergétique qui évoquent encore une fois la notion de barrières et de distorsions possible pouvant se manifester à différents niveaux de manifestation pouvant limiter la libre expression de l’être. Donc différentes approches proposant différents moyens pour remédier à la situation.

L’approche ostéopathique du travail endocrânien selon Philippe Druelle, D.O. offre un outil, un moyen tangible permettant aux ostéopathes d’adresser les manifestations engendrées par les causes sous-jacentes aux diverses barrières tout en agissant sur le lieu d’ancrage des différents impacts et la cause des inerties que rencontrera l’être humain progressivement à travers son chemin d’évolution.

Par contre, il est intéressant de noter que suivant des approches et des chemins différents, diverses personnes arrivent à la description et la conceptualisation, et ce, à différentes époques, d’une dimension de la réalité humaine que représentent les barrières. Lorsqu’une constante semble émerger à travers divers travaux, domaines ou tradition, et ce; à travers ie continuum espace-temps, de façon indépendante, c’est habituellement parce qu’elle touche une vérité essentielle qui affecte ou conditionne l’existence humaine.

À travers les diverses réalités abordées par ces différents domaines, il semble que la notion de libre expression, de réciprocité et d’équilibre, ainsi que la capacité de maintenir une cohérence centrale, demeurent essentielles à l’émergence du bien-être, la Santé et le Bonheur.

Selon notre tradition et patrimoine ostéopathique nous pouvons nous ramener à l’intuition perçue par Andrew T. Still  » The law of Mind, matter and motion  » nous pouvons aussi nous rappeler la définition même de l’ostéopathie : Science, art et médecine naturels qui visent à libérer la trame de la structure vivante (osteon) afin de permettre à l’Être de manifester ce sentiment profond qu’il cherche à exprimer (pathos).

Afin de diriger notre travail Andrew Taylor Still nous offre ces consignes simples, mais remplies de sens :

« Harmony only dwells where obstructions do not exist… Remove all obstructions, and when it is intelligently done, Nature will kindly do the rest….. The most that any physician can do in treating disease is to render operative the natural forces within the patient’s body… Keep the gates of Life all open « 

Andrew Taylor Still

Cette directive d’offrir à l’organisme l’opportunité de se départir de toutes formes d’obstructions, de barrières, s’appliquait tout autant à la sphère crânienne qu’à toute autre dimension de l’existence humaine. Cette vision holistique fait donc partie intégrante de la spécificité thérapeutique ostéopathique.

 » Un geste simple et discret permet le dialogue et contient tout le sens et la puissance de la Vie qui nous anime. »

Philippe Druelle D.O.

L’OSTÉOPATHIE, du grec :
Ostéon
(trame de la structure vivante),
Pathos (sentiment profond qui cherche à s’exprimer).
– Une science;
– Un art;
– Une médecine.

Citation
« Un esprit qui s’ouvre à une idée nouvelle ne se referme jamais tout-à-fait par la suite. »

Oliver Wendell Holmes
Poète humoriste américain
1809-1894
Retour en haut