Cet article est issu de la revue l’OSTÉOPATHIE… Précisément – Édition spéciale – Juin 2016 n°57
Auteur : Philippe DRUELLE D.O.
In October of 2010, while playing for the Nasvhille Predators of the NHL, I suffered my second major concussion. The post-concussion symptoms where drastic and forced me out for the entire 2010-2011 season. Hope was dim, until I underwent osteopathy treatment. The results were evidenced by the speed at which I was able to return to my job, and life. I am grateful to this method of treatment, and would encourage those close to me to seek an osteopath for any of their treatment needs.
Matthew Lombardi
Nous remercions sincèrement Matthew Lombardi pour son témoignage qui nous encourage et qui contribuera à redonner de l’espoir aux personnes ayant subi des commotions cérébrales qui souvent désespèrent de retrouver une bonne santé et une excellente qualité de vie.
L’Ostéopathie est spécialement indiquée pour ce type de lésions qui affectent des sportifs de plus en plus souvent. La capacité de traiter ces lésions est une bonne illustration de l’efficacité de la méthodologie clinique et de la spécificité thérapeutique de l’Ostéopathie. Le collège d’Études Ostéopathiques de Montréal est une institution de pointe en ce domaine.
En août 2011, j’ai rencontré pour la première fois Matthew Lombardi à Montréal grâce à Kevin Longpré D.O. son ostéopathe traitant qui me l’avait référé. Il présentait différents symptômes qui l’empêchaient de jouer au hockey et de profiter pleinement de la vie. Suite à trois traitements, sa condition s’est beaucoup améliorée. Nous avons continué à le traiter jusqu’à ce qu’il puisse retourner au camp d’entraînement des Mapleleafs de Toronto de jouer au sein de son équipe normalement. Les médecins de l’équipe lui donnèrent le feu vert. Athlète de haut niveau, considéré comme un des joueurs les plus rapides de la ligue nationale, centre d’un trio, il devait faire preuve d’anticipation et de stratégie rapide. Il revint au jeu avec la totalité de ses moyens. Grâce à son talent, il marqua le premier but de la saison. Depuis lors nous le suivons avec Kevin toutes les six semaines pour nous assurer que tout fonctionne bien au niveau général. Son enthousiasme et ses qualités personnelles ont aussi été un facteur non négligeable de son progrès.
Les commotions cérébrales sont des accidents graves qui atteignent directement le cerveau et ses fonctions. Les chocs peuvent être directs ou indirects. De nombreux accidentés de la route et du travail, des enfants, et de nombreux sportifs deviennent nos patients. La spécificité thérapeutique de l’Ostéopathie représente une solution appropriée pour ce type de problème complexe de santé qui provoque des symptômes physiques et aussi parfois comportementaux.
Les symptômes des patients qui ont eu des traumatismes crâniens provoquant des commotions cérébrales sont variés.
Les patients peuvent présenter des maux de tête, migraines et douleurs sourdes, des engourdissements au niveau crânien et corporel, des vertiges, des nausées et des vomissements, une sensation de fatigue, de découragement, de vision floue, une sensation de faiblesse, de la difficulté à prendre des décisions, des difficultés à lire longtemps, à se concentrer, des sensations d’irritabilité, des changements d’humeur, un manque de sommeil réparateur.
Ces symptômes peuvent s’accompagner de troubles de la mémoire, de l’apprentissage, de désorientation, d’hallucinations visuelles, de suées, des douleurs cervicales, de dépression, de troubles de comportements inappropriés, d’incapacité à travailler, d’inhibition d’action dans les tâches quotidiennes.
Enfin, les patients se sentent assommés, étourdis, anxieux de ne pas se sentir eux-mêmes. Émotionnellement, les personnes peuvent se sentir fragilisées, éprouvant une sensation de tristesse, hésitantes. Ils peuvent présenter des attitudes compulsives et parfois ressentent le besoin d’être confirmées approuvées, reconnues de manière exagérée.
Parfois, les patients éprouvent cependant des troubles chroniquent et ne savent pas qu’ils ont eu une commotion cérébrales : ces dysfonctions physiques ou comportementales surviennent parfois immédiatement, quelque temps plus tard ou plusieurs années après la commotion cérébrale. Certaines personnes peuvent présenter des troubles 10,20 ou 30 ans plus tard, quand leur capacité de compensation s’est amoindrie, que la balance hormonale s’est affaiblie. Parfois, nous recevons dans nos cliniques des patients âgés entre 50 et 70 ans avec des symptômes semblables aux séquelles de commotions.
Au niveau des examens classiques, il est habituel de faire des Rayon-X, des MRI et des tomodensitogrammes, mais souvent l’imagerie médicale ne peut détecter les problèmes dus aux commotions cérébrales sauf dans les cas où la matière cérébrale a été endommagée et des microhémorragies ou des hématomes sont évidents par exemple. Le plus souvent, sous l’impact du choc, il y a des torsions, des effets de rotations, des compressions et des distractions des différentes parties de l’encéphale qui ne crée pas de lésions visibles.
En Ostéopathie, la palpation et les tests d’équilibre sont très utiles pour déterminer la présence des zones dysfonctionnelles cérébrales.
La qualité de la palpation en ostéopathie
Nous avons été à la fois surpris et satisfaits de constater que nous pouvions déterminer les zones cérébrales en souffrance grâce à une palpation appropriée. Nous avons pu objectiver ceci à l’Institut Chévénov de Saint Petersbourg, au département de physiologie évolutive et de biochimie avec le Pr Alexandre Shépolvanikov Ph.D et Pr Yuri Moskalenko Ph.D par l’électroencéphalographie tridimensionnelle et par le doppler transcrânien. Nous avons constaté une baisse d’activité métabolique systémique du cerveau dans les zones qui avaient été affectées par un choc traumatique. Lors de l’expérimentation en double aveugle, la main de l’ostéopathe a été capable de désigner avec précision et à chaque fois la zone affectée, et de la traiter afin qu’elle soit mieux vascularisée et fonctionnelle. Les mesures objectivèrent avec une reprise de l’activité systémique vers la norme, suite au traitement ostéopathique endocrânien.
Pour en savoir plus sur les commotions et l’efficacité de l’ostéopathie
Une personne qui subit une commotion cérébrale aura des réactions variables suivant ses antécédents, son état moral et son environnement. Pour aborder cette complexité, l’ostéopathe comme un « ingénieur du corps humain » selon l’expression du Dr Still teste et analyse les différents mécanismes qui peuvent être impliqués directement ou indirectement lors de ce traumatisme.
Il vérifiera un certain nombre de mécanismes commun à tous, mais il devra faire un traitement spécifique pour chaque personne en fonction des atteintes qu’elle a reçues dans le passé avant la présente commotion.
Parfois, un patient ne sait pas qu’il a subit une commotion cérébrale, mais l’Ostéopathe est capable de dépister rapidement la zone de l’impact. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, même si la perte de conscience est un excellent indicateur, les patients peuvent parfois avoir une commotion sans perdre conscience.
De plus en plus de sportifs et d’accidentés se tournent vers les Ostéopathes à cause de son efficacité. Au collège d’Études Ostéopathiques, nous avons bâti des protocoles de traitements qui s’adaptent à chaque cas particulier de commotion. Au niveau de l’enseignement post-gradué, nous avons monté un cours en 4 étapes pour soigner, mieux comprendre les dynamiques du cerveau, identifier les causes et soulager les conséquences dysfonctionnelles qui affectent ceux-ci.
Chaque cas est unique. Nous devons examiner la surface de contact d’un choc direct et les répercussions à distance ou chocs indirects dans la colonne cervical, les têtes des côtes, les subluxations vertébrales, les tensions sur les attaches, les fascias et le système vasculaire notamment la carotide. Les progrès apparaîtront quand un certain nombre de mécanismes seront remis en fonction, recommenceront à interagir ensembles, la plasticité neuronale s’améliorera et ainsi le cerveau se réorganisera au fur et à mesure que nous permettrons plus de mobilité et de santé.
Cependant, un facteur existe qui augmente la dangerosité et doit faire partie de notre anamnèse : Plus le joueur a été pris par surprise, plus les dégâts et séquelles seront grands. Un joueur frappé dans « l’angle mort », une expression devenue tristement courante dans le monde du hockey, subira un choc plus grave.
Nous vous proposons une méthodologie clinique et des sites stratégiques que nous évaluons et traitons chez la plupart des patients présentant des séquelles de commotions cérébrales :
- La première étape est de normaliser les lésions discocorpéales ou subluxations, spécialement celles situées dans les dorsales hautes. Ce type de lésion affecte la vasomotion par des forces de séparation ou de compression sur les ganglions sympathiques entraînant des troubles d’adaptation du flux sanguin dans les tissus en activité dans la sphère crânienne. Plus un tissu travaille, plus il a besoin de sang. Ce phénomène naturel et involontaire, suite à une commotion, devient dysfonctionnel. Ceci aura pour effet à la longue d’influencer la qualité de la vascularisation donc les fonctions, l’efficacité du drainage et celle des défenses immunitaires localement et à distance.
- Ensuite la charnière C0-C1-C2 permettra aussi une meilleure vascularisation de l’endocrâne. Le ganglion cervical supérieur, la perforation de la dure-mère par l’artère vertébrale, le fait qu’elle fait un trajet avec un coude à 90 degrés sont des facteurs déterminants et essentiels pour l’intégrité de la santé. La translation dans le phénomène de la pseudorotation est le paramètre le plus dommageable à cause de l’artère vertébrale et des tensions sur la dure-mère.
- Le trou déchiré postérieur peut être lésé avec la conséquence importante de la compression du nerf vague qui s’anastomose avec les premiers nerfs rachidiens cervicaux et le premier ganglion sympathique. Si le nerf parasympathique a des dysfonctions, c’est une grande partie des fonctions viscérales qui seront affectées.
- Le trajet de la carotide depuis le tronc brachiocéphalique doit être libre de toutes formes de contraintes. Nous nous sommes rendu compte que le risque se situe principalement lorsque la carotide coude à 90 degrés dans la partie pétreuse du temporal. Nous avons observé beaucoup d’améliorations lorsque nous relâchions les tensions intraosseuses de la partie pétreuse et aussi les tensions qui s’exerçaient sur les parois de la carotide. Nous avons mis au point des méthodes spécifiques pour obtenir un bon résultat dans cette région. En réalité, beaucoup de troubles s’effacent spontanément lorsque nous libérons la carotide et les structures qui l’entourent. L’artère cérébrale moyenne à elle seule est responsable de 70% de la vascularisation du cerveau.
- Le siphon carotidien est une des clefs de l’adaptation vasculaire cérébrale. De plus, dans la partie pétreuse, nous avons aussi plusieurs éléments qui interviennent dans l’équilibre et dans la bonne gestion de plusieurs fonctions adaptatives cérébrales : le nerf carotidien interne, le nerf pétreux profond, qui se rend au ganglion sphénopalatin, le nerf facial, le grand nerf pétreux, le ganglion géniculé, la cavité tympanique, le système vestibulaire, etc.
- La fosse postérieure et le tronc cérébral sont des endroits stratégiques et fragiles toujours affectés par une commotion. Surtout dans les coups du lapin ou « whiplash », la masse cérébrale est projetée contre le foramen magnum avec souvent des micros hémorragies ou des états commotionnels. Cette région est en rapport avec le système nerveux autonome, les fonctions vitales cardiaque, pulmonaire et digestive, la majorité des fonctions liées au maintien du processus de vie, le quatrième ventricule, le passage du LCR avant de se rendre dans le canal de l’épendyme, la racine de la majorité des nerfs crâniens, la coordination, etc.
- Lors d’un traumatisme, la physiologie de l’encéphale, l’aspect solide, le « fluid flow », le « blond flow » la répartition des champs électromagnétiques principalement, ceux émis par la région thalamique sont vitaux pour l’activité systémique globale des fonctions du cerveau. Il est donc important de travailler tous ces niveaux selon les besoins du patient. Les personnes ayant subi une commotion ont pratiquement toujours des spasmes endocrâniens ou zones dysfonctionnelles cérébrales affectant les fonctions qui en dépendent.
- La pompe vasculaire entre les artères superficielles comme celles de la pie mère et les artères profondes comme l’artère basilaire est essentielle. Elle assure la dynamique et la régularisation des rythmes liquidiens dans l’endocrâne. Nous avons démontré avec le Pr. Turin E. Moskalenlo Ph.D que cette synergie surface/profondeur n’existait pratiquement plus chez les personnes ayant subi des traumatismes crâniens et qu’elle retournait vers la norme suite au traitement endocrânien.
- Les ventricules latéraux ont une action indirectement sur le système limbique, sur la dynamique de la fluctuation du LCR et la région du troisième ventricule et du thalamus. La technique doit être effectuée le plus souvent possible car elle augmente l’activité systémique du cerveau de manière significative comme nous l’avons observé dans le département du Professeur Chépolvanikov Ph.D. Cette action permet selon nos observations de développer un facteur important de réhabilitation pour la plasticité neuronale.
- Le troisième ventricule a une action directe en raison de sa proximité avec la région du thalamus et des noyaux gris centraux. La technique stimule cette région en lui permettant de retourner vers la norme, avec une meilleure régulation des fonctions thalamiques, hypothalamique et de l’hypophyse. Les effets sont puissants pour la synergie des fonctions cérébrales, la régulation des pressions endocrâniennes, la vasomotricité cérébrale, l’impédance, … comme nous l’avons constaté avec le Pr. Yuri Moskalenko, Ph.D.
William Garner Sutherland parla du « mouvement dans le mouvement » à ce niveau. Il expliqua qu’à travers la fluctuation du LCR, il y a un mouvement qui dirige naturellement ce Fluid Flow vers la région en souffrance. La compression des ventricules latéraux augmente considérablement l’activité systémique du cerveau (Pr. Alexander Chépolvanikov Ph.D, Philippe Druelle, DO, 2007). Généralement dans le protocole de soins, nous faisons souvent les ventricules latéraux pour stimuler les fonctions cérébrales et leurs interrelations. Cela stimule aussi la plasticité neuronale, la qualité des échanges synaptiques et la production des neuromodulateurs comme la sérotonine, la nodadrénaline, le Gaba, l’acéthylcholine…
William Sutherland DO et Rolin Becker DO introduisent la notion de « Challenge the Potency ». Il s’agit de physiologie dans une zone en souffrance afin d’augmenter sa capacité de régénération. Cela fait partie aussi de la routine de faire ce processus après le premier point neutre, pour avoir un meilleur équilibre et une meilleure vitalité dans cette zone. Nous pouvons faire ce travail en protocole 1, 2 ou 3.
La fréquence des soins
Il est préférable de traiter un patient peu au début, mais plus souvent. Chaque jour un peu, entre dix à quinze minutes maximum. Il est nécessaire de prendre son temps pour l’écouter. Dès que nous sentons un progrès, généralement au bout d’une semaine, nous augmentons la longueur et espacerons les traitements. Les tissus et les mécanismes ne peuvent prendre plus que la capacité de leur résistance.
Conseils pour la remise au jeu
L’Ostéopathe doit accompagner le sportif sur son terrain d’activité pour le remettre en situation, ce qui peut être stressant pour le patient. Le stress est un facteur déclenchant des symptômes. Nous avons créé une série d’exercices pour faciliter la remise en jeu durant la convalescence avec contrôle au niveau de la pression et des battements cardiaques.
Nous avons découvert que généralement, les personnes atteintes de commotions graves redoute en silence. Voici quelques conseils que nous pouvons apporter :
– Le joueur doit reprendre son poids de forme, suite à l’inactivité un joueur peut perdre de 5 à 10 kg.
– La musculation liée à une bonne respiration est primordiale.
– Éviter les surprises. Je conseille d’avoir des yeux tout autour de la tête et sérieusement de ne jamais si possible recevoir un choc de manière perpendiculaire.
– Certains exercices en Aïkido permettent de dévier la course du joueur adverse.
– Ne pas fuir le choc quand il est inévitable.
Pour conclure, nous avons été heureux d’aider Matthew Lombardi et nous espérons que le travail que nous faisons en Ostéopathie sera apprécié par les différentes organisations de santé. Au Canada, de nombreux adolescents dans les ligues mineures souffrent de commotions. Il faut que le sport reste un jeu basé sur le dépassement de soi et non pas sur les blessures infligées aux autres. La mise en échec bien faite empêche l’autre joueur de bouger ce qui en est le but et non de lui porter des coups à la tête. Je crois aussi qu’un certain public a sa part de responsabilité en confondant un hockey intelligent, brillant, stratégique, avec un combat de gladiateurs. D’autre part, si un joueur a eu une commotion, la suivante sera toujours plus dommageable. 1+1 n’égale pas 2 mais 5, parfois 10 et de manière dramatique 100.
Nous aimerions faire plus, pour coordonner nos efforts. Nous ouvrirons l’année prochaine, en février, une clinique spécialisée pour les commotions au Collège d’Etudes Ostéopathiques sur Drummond et Maisonneuve. Le but sera de réunir tous les progrès en ce domaine afin de donner les meilleurs soins possibles aux sportifs et accidentés. Nous souhaiterions organiser des soins aussi, en alternance, avec des praticiens référents. Cela donne de très bons résultats.
Déjà des joueurs de football américains, de rugby, des skieurs et des personnes qui ont subi des accidents de la route se placent sur une liste de patient qui s’organise.
En vous souhaitant le meilleur pour vos patients.
Témoignage personnel
J’ai eu deux commotions dans ma vie. Je suis née très difficilement avec les forceps. Lorsque j’avais 10 ans, j’ai eu un accident grave. Je suis tombé de deux mètres de haut sur l’arrière de ma tête, sur la partie haute de mon occiput, à droite. J’ai ressenti une douleur pénétrante. Mon père qui passait par hasard sur ce chemin m’a pris dans les bras. Peu de temps après, j’ai perdu la vue pendant une journée.
Je me souviens qu’ensuite, j’ai développé des céphalées. Quelque temps plus tard, des migraines ophtalmiques, qui furent augmentées par la prise répétitive du vaccin BCG qui n’agissait pas sur moi (les effets de la toxicité sur les tissus commotionnés).
J’avais parfois du mal à me concentrer, mais j’ai développé ma mémoire. J’avais des céphalées, le sommeil devint mon médicament principal. Je ne percevais pas la totalité de ce qui m’entourait à l’extérieur, j’ai appris à sentir les autres à l’intérieur, les ambiances, à connaître ma place, me tenir debout, peut-être pas comme les autres personnes. A chaque fois que je progressais, j’avais l’impression de revenir chez moi, un chez moi que je n’avais pas quitté, mais dont je pouvais profiter de mieux en mieux.
Ensuite, d’un seul coup vers l’âge de 19 ans, les progrès ont été spectaculaires et rapides. J’ai dû attendre de faire mes études en ostéopathie pour rencontrer les personnes qui me soulagèrent en grande partie.
En 1982, j’ai débuté des recherches afin de travailler directement sur le cerveau. J’ai enseigné ce qui soulageait les patients et mes collègues qui eux m’ont soulagé à leur tour à 100%.
J’ai vécu les séquelles de commotions et comprends la souffrance et l’incompréhension que l’on ressent de ne pas pouvoir expliquer complètement ses sensations. Le pianiste a du mal à jouer la musique de son destin avec un piano un peu désaccordé, mais il développe un savoir jouer la mélodie de sa vie qui est juste. Ensuite, une fois guéri, il gardera les qualités qu’il a développées, un certain savoir exister : faire mieux que l’essentiel.
J’ai suivi mon chemin et je suis heureux de le partager aujourd’hui. Dans la vie, il y a toujours des personnes qui sont là pour vous aider à avancer. Nous ne sommes pas seuls.
Philippe Druelle DO